Catégories : Rencontres BDSM
il y a 8 ans
Il est là. Chemise à carreaux, pantalon, sacoche et l'air sévère. Il est là, déjà. Et il me cherche. Je le vois. Le timing était trop juste et j'ai trop hésité. L'angoisse et l'excitation de tous ceux qui se soumettent pour la première fois. Et je suis en retard. Une toute petite minute, tout juste, mais quand même. Je m'approche de l'endroit ou il m'avait dit de l'attendre a genoux, dans le couloir du club rempli de badauds. 18h01, je passe devant lui. Il me voit seulement et m'observe m'agenouiller et placer devant moi la feuille qu'il avait ordonnée, celle qui dit que je lui appartiens. Tout le monde me regarde, l'air plutôt surpris. Pas seulement pour la feuille mais surtout parce que je suis nu. Je viens de me déshabiller. Je pensais que c'était ce qu'il voulait. La plupart des rôdeurs ne semble pas comprendre tout de suite, mais lui, il sait et me dit, devant tout le monde, d'attendre qu'il termine sa cigarette dans le fumoir juste à côté. J'attends donc, à genoux, à poil, tenant le papier en évidence et inquiet de savoir s'il va me reprocher mon léger retard. J'attends sous le regard des curieux qui restent là, vêtus, eux. Bizarrement, leur présence ne me gêne pas, mais je suis tendu.
Il sort et me dit de venir avec lui. Je le suis donc dans le dédale du club. Il se fraye un passage parmi ces hommes qui discutent. Je ne fais pas attention à eux et j'avance. Je sais que eux me prêtent sûrement un peu plus d'attention. Il entre dans une cabine. Un slug suspendu me fait imaginer le sort qui m'attend. Mais la cabine ne lui convient pas. Alors il en cherche une autre. Il se dirige exactement à l'opposé du club que je traverse de part en part, nu, derrière lui, tenant toujours la feuille devant moi. Puis il trouve enfin ce qu'il cherche, une petite cellule tranquille et où nous ne nous marchons pas trop l'un sur l'autre. Nous entrons. La pièce est toute petite, à peine 3 ou 4 mètres carré. Une grande banquette inamovible lui permet de s'asseoir. Il me fait me placer face à lui. Je sais que les choses sérieuses vont vraiment commencer.
Il m'examine, se lève, prend mes tétons entre ses doigts : «ils n'ont jamais été travaillés, ces tétons-là.» Je confirme. Il les pince brièvement, les tortille un peu, puis s'assied de nouveau, tend la main vers mes couilles et ma queue qui pendent. Il donne un petit coup comme pour les faire balancer. Il examine la marchandise.
«Alors, qu'est-ce que tu veux ? demande-t-il d'une voix calme et posée
- Juste être à votre disposition pour votre plaisir, Maître.»
Ma voix est à peine audible. J'ai peur de faire du bruit. Non, j'ai peur de m'entendre. Peur de m'entendre dire ces choses, sûrement. Je n'arrive pas à parler plus fort.
«Parle plus fort, on n'entend rien.»
Je force un peu ma voix, sans grand résultat et c'est en chuchotant fortement que je répète ma réponse. J'ai un doute, mais cela suffit, ouf.
« J'ai apprécié ton initiative de te déshabiller. »
Ouais, cool, le retard passe, il est content, en fait.
Puis il se tourne vers sa sacoche et en vide le contenu sur l'espèce de banquette. Je vois toutes sortes d'instrument. J'en ai déjà vu certains ailleurs. J'en possède même quelques uns. Je n'ai vu les autres qu'en photo, notamment la pancarte en bois. Je l'ai vue accrochée à des cous de soumis sur les photos de son profil, sur le site où nous avons fait connaissance. Il se tourne vers moi avec un collier auquel sont reliés deux bracelets. Il m'enlève la feuille et m'attache. Pendant qu'il ferme les boucles, il me fait choisir le nom de la fleur que je préfère. Je sais pourquoi. Et il me le confirme : «tous tes gémissements, tes pleurs et tes cris, je m'en moquerai ...» Je n'en doute absolument pas. Ce sera «rose». Je me reproche intérieurement mon manque flagrant d'imagination sur ce coup-là. Bleuet, marguerite, primevère, tulipe ou même pissenlit ... Mais les roses sont les seules fleurs que j'ai plantées dans mon jardin et surtout les seules dont le nom vienne à mon esprit un peu tendu. Je ne pense qu'à elles. Pitoyable mais bon, pas bien grave. Il m'attache les poignets au niveau du cou et me voilà immobilisé les bras pliés en l'air. Puis il se saisit de deux ventouses à tétons. Il m'explique que c'est pour les développer, il les met en place. Enfin, il sort un lacet noir et le passe autour de mes couilles. Je ne sens rien et ne vois pas non plus ce qu'il fait exactement. Il me tripote la queue :"tu baves". Oui, sans même bander, je coule. Il me tripote la bite et me fait lécher sa main. Après quelques instants, il retire les suceurs de tétons. En effet, mes mamelons ont triplé de volume ... Il peut alors passer à la suite de son programme. Il prend une pince chirurgicale. J'appréhende. Je sais que je suis assez sensible des tétons et je ne connais pas l'effet des pinces chirurgicales. Il la met en place, serre au maximum et bloque avec la crémaillère. J'ai mal. Je savais que cela arriverait et je doute un instant. Il installe la seconde pince. Il prend les pinces, tire et tortille mes tétons. J'ai mal. Le safeword ? J'y pense une fraction de seconde. Non, quand même, il ne faut pas exagérer. Ça commence juste et je peux tenir. Ne donnons pas l'image du petit gars qui ne supporte rien, le douillet de service. J'aurais l'air de quoi ? Je grimace un peu et ça passe. Il les lâche et montre le sol :
"Tu coules par terre. Lèche."
Je m'agenouille et me penche. Je m'exécute. La vue de son soumis à quatre pattes à ses pieds l'inspire. Il me fait rester comme çà et joue du martinet sur mon cul qui est ainsi offert. Puis je dois embrasser ses pieds. Je m'exécute en tout, petit jouet docile que j'aspire à être depuis si longtemps et que je suis enfin. Que c'est bon !
Puis je dois me relever. Il joue du martinet sur mes parties. Je dois me pencher en arrière pour lui facilité l'accès. Et vient le tour de la fameuse pancarte en bois. Il prend ma feuille de papier, la plie sur la pancarte, y inscrit quelque chose que je ne vois pas mais dont je connais très bien le sens, puis il place la pancarte autour de mon cou et me fait me regarder dans le miroir pour lire le message qui dit que je suis son soumis.
Puis il s'intéresse à ma queue. Il me fait me décalotter moi-même comme je mouille et me détache donc juste le temps de le faire. Puis il passe un nœud coulant autour de mon gland et attache l'autre bout du lacet à la pancarte. Je sens ma queue tirée vers le haut, mais ça ne fait pas mal.
Il revient à mes tétons, enlève une pince. Je m'attends à une douleur atroce mais rien ne se passe vraiment. Alors il place une seringue coupée et aménagée sur mon mamelon pour l'aspirer. Je penche ma tête pour regarder. Il ne veut pas. Alors je me regarde devant moi pendant que je sens mon mamelon tiré. Il se recule puis prend son œuvre en photo. Emotions mêlées, mais l'idée de figurer dans ses albums photos avec les autres soumis, comme un trophée, m'excite et me rend même fier.
Il se met alors à hésiter. Il aimerait me maquiller mais il sait mon timing très juste et que je n'ai rien pour me démaquiller. Il se retient, hésite, dit que je n'aurai qu'à me débrouiller après, puis se résigne enfin à ne pas le faire. En moi-même, je le remercie quand même de respecter mon horaire serré.
Il change alors la seringue de téton et remet la première pince en place. Il me laisse ainsi, devant lui et entame la conversation comme si nous étions au café du coin. Ma famille, ma femme, mes enfants, que font-ils, leur âge ... Je ne m'attendais pas à cela. Je réponds aux questions posées sans pouvoir forcer ma voix, une fois de plus. Je dois souvent répéter car je ne suis pas audible.
Puis il remet la seconde pince et me fait sortir dans le couloir pour me montrer. Il n'y a personne. Il me fait attendre en jouant du martinet sur mes couilles. Il les attaque par en-dessous et des brins de l'objet ratent régulièrement leur cible. Ils continuent alors leur course vers le haut et emportent avec eux les poignées des pinces qui pendent jusqu'à mon nombril. Les pinces sont alors envoyées en l'air, tirant et torturant mes tétons. C'est le plus douloureux. Je me contorsionne à chaque fois. Et lui, il me parle de sa vie, sa femme, son métier, ses autres soumis, ce qu'il aime leur faire quand ils viennent chez lui. Nous sommes des hommes avant tout, finalement, avec une vie en dehors de cet antre sombre. Nous discutons dans le couloir entre deux coups de martinet. Puis un badaud arrive, l'air du curieux qui ne sait pas trop ce qu'il va trouver mais se promène au cas où. Il a un sac au dos comme les touristes qui visitent les musées. Il tombe sur nous, pas trop surpris car il nous avait vus au début, mais un peu quand même à cause de ce qui m'est arrivé depuis. Mon Maître le voit et me pointe du martinet :
«C'est la soumise Jérôme, elle est bien, hein ? Elle peut vous sucer, si vous voulez.» Je ne m'y attendais pas non plus. Je n'ai jamais sucé, mais j'espère depuis longtemps avoir un Maître en bouche. Le touriste ne répond pas, il nous regarde, se tort un peu, ne sait pas trop comment gérer. Il sourit, gêné comme tous les gars qui sont confrontés par surprise à une situation aussi … embarrassante.
«Dis-lui que tu peux le sucer.» J'acquiesce de ma voix toujours aussi faible. De toute façon, je ne peux pas faire autrement puisqu'il me l'ordonne.
En mon for intérieur, j'appréhende, encore. Pourvu qu'il dise non. Mais je suis fou, depuis le temps que j'attends ça ! Pourvu qu'il dise oui ! Pourvu qu'il dise oui !
L'homme rejette l'offre poliment et s'en va. Ou se sauve, je ne sais pas trop … Zut ! Tant pis, mais zut quand même.
Il me fait revenir dans la cellule. L'heure a sonné de toute façon, il faut remballer. Je suis déçu, mais c'est moi qui ai un planning trop court. J'aurais quand même drôlement bien aimé continuer.
Il me libère : « Je pense que tu peux être un sujet intéressant ». Je suis content, il semble avoir apprécié. Moi aussi, même si ce fut trop court. Nous prenons rendez-vous pour le 26 août et il me donne son dernier ordre de la séance : « tu rédigeras une confession sur le site au sujet de cette rencontre ». Nous quittons la cellule.
Je traverse le club nu pour aller me rhabiller, satisfait, en le suivant toujours. En cours de chemin, il sort du club, n'hésitant pas à ouvrir la porte alors que je suis derrière à poil. Je me dépêche. Je ne pense pas avoir été vu. Au revoir, Maître. Puis je me resape et quitte les lieux, un peu frustré d'avoir dû abréger mais très satisfait de l'expérience et impatient d'arriver au 26.
Deux jours plus tard, les tétons encore très très sensibles, j'exécute son dernier ordre. Pour son plaisir et aussi, j'espère, celui de mes lecteurs à qui je souhaite une excellente journée.
A genoux, votre soumis Jérôme vous remercie, Maître Justin.
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